Come back. Après douze jours de dépaysement total à Delhi, je retrouve Paris. Bizarrement, là-bas, je n’ai pas vraiment pris le temps d’aller écouter de la musique. J’avais mieux à faire. Il faut dire aussi que le peu que je connais de la musique indienne ne m’attire pas plus que ça… Quoique, j’aime bien Mukta, un groupe qui joue un espèce de jazz indien et que j’avais croisé au Théâtre de Caen, Côté Cour (les concerts gratuits). Mais l’Inde n’est pour eux qu’une source d’inspiration : en vrai, ce sont des musiciens bien de chez nous.
Il faut dire aussi que question bars, ils ne sont pas particulièrement forts les indiens. Les deux seules soirées que j’ai faites en Inde c’était à l’Urban Pind. Un bar branché bien connu des expats occidentaux. Vu les tarifs c’est réservé aux upper class et aux étrangers (10 euros le mjito, soit six jours du salaire moyen…). C’est tellement conçu pour nous plutôt que pour les nationaux que les deux soirs où on y est allé, les consos étaient gratuites pour les nanas… expats ! Les indiennes, c’est comme les mecs, ça paie. Et pour le coup, c’était la même ambiance que dans n’importe quelle boîte parisienne. Des remixes pas top de Lady Gaga et Justin Bieber, alcool à foison et « danses » bourrées. Sûrement pas l’endroit le plus incontournable de la capitale indienne, mais une soirée sympa quand même.

Petit interlude « Où est Charlie » : sauras-tu me retrouver sur la terrasse de l’Urban Pind ? (Photo : Deejay Praveen)
Bon, j’ai quand même fait un sujet un peu musical tant que j’étais là-bas. Un truc sur une musique religieuse soufie, le Qawwalî. Je ne vous en dis pas plus, c’est à lire sur Delhi Planet, le site des étudiants du CFJ en Inde. Avec son, photos et vidéo à l’appui. Et en collaboration avec Sabine Hervy et Martin Gabriels.
Colin