Kangding Ray : « On vit une époque formidable. »

Il y a quelques semaines se déroulait la première édition du Transient, et on a pas fait que se gaver de musiques d’autiste en perdant nos repères devant un rectangle rouge. On a aussi un peu travaillé, et on vous prépare une petite série d’interviews de derrière les fagots que Kangding Ray a l’honneur d’entamer. Alors, pour Kangding Ray, on a eu le choix. Soit on charcutait dans les dires du gars et on vous livrait une belle interview 4 questions bien digeste et pré-machée, soit on vous sortait tout le bordel tel quel. On a longtemps cherché à charcuter, vous pensez bien, et puis quand même, le mec a un peu oublié d’être con, alors le choix s’est imposé de lui-même. Chez Tartine, on a la naïveté de croire que vous êtes des esthètes aussi exigeants que la reine d’angleterre au pieu. Alors voilà. On a tout mis. Avec quelques photos histoire de vous reposer. Celui ou celle qui arrivera à la fin de cette interview gagnera un bisou et notre respect éternel.

Ma première question est un peu personnelle, j’avais lu dans une obscure interview qu’après la sortie d’un album tu avais toujours un moment de creux, de déprime. Ca fait quelques mois que Solens Arc est sorti, alors je voulais m’enquérir de ta santé.

Ça va mieux mais c’est pas encore passé, je suis en train de soigner ça avec des projets un peu différents, un peu plus rapides et aussi plus éloignés de ce que je fais pour un album. Déjà j’ai changé de studio, j’ai changé tout le set-up pour repartir d’une façon fraîche, et je fais quelques remixes, un morceau pour la compilation des 5 ans de Stroboscopic Artefacts, il y a ce remix pour Ben Frost qui sort sur Mute dans quelques semaines, et caetera. Sinon là je suis sur des nouveaux projets dont je ne peux pas franchement parler, mais des trucs soit plus radicaux soit vraiment différents.

Toujours sous le nom Kangding Ray ou pas ?

Pas forcément, il y a certains trucs un peu cachés.

D’accord, on va voir si on te retrouve. J’avais lu que t’avais commencé dans le rock et le noise, est-ce que ça influence la musique que tu produis ou la façon dont tu la produis ?

Oui complètement, surtout en évoluant dans la musique de club maintenant, je m’aperçois qu’il y a une différence de background claire entre certains artistes qui viennent vraiment de cette culture vinyle, qui ont commencé dès le début à travailler avec ces médiums électroniques. Moi j’ai plus une approche de producteur qui vient du rock, de la noise. Quand j’étais adolescent j’ai pas connu du tout cette époque rêvée, cette explosion, la techno des années 90, les raves, tout ça, c’était un phénomène qui était très loin de moi.

Quand tu composes, à quel point es-tu orienté par ton envie de faire un son qui donnera bien en live versus plutôt cinématographique ? Comment tu fais la balance entre les deux ?

Oui c’est intéressant. C’est vrai que de plus en plus il y a cette question « est-ce que ça va me faire plaisir de le jouer en live ? ». Généralement quand je commence à produire quelque chose, il y a souvent des accidents de parcours et je ne gère pas complètement le résultat final. Il y a un côté organique, les morceaux prennent parfois vie par eux-mêmes, et au final il y a des choses qui seront adaptables en live et d’autres qui le seront beaucoup plus difficilement. Pour l’album Solens Arc, j’ai essayé d’avoir une bonne balance entre des choses qui sont jouables en club et des choses qui permettent plus une écoute à la maison. A la base c’est quand même un album qui est censé être homogène, une oeuvre compacte et pas seulement une collection de DJ-tools, donc je me suis concentré surtout sur la matière. Ensuite, cette matière-là est malléable en live, transposable, je les joue différemment quand je suis en live que les versions album.

Qu’est-ce qui fait qu’un morceau devient plaisant à jouer en live ?

Des fois c’est un peu bizarre d’arriver au studio à 9h ou 10h du matin, de lancer un truc et de devoir imaginer ce que ça donne dans un club à 3h du matin avec 4 gins tonic dans le nez, mais je pense qu’avec l’expérience j’apprends à ressentir ce que ça va pouvoir donner sur un gros système, quelles sont les fréquences qui passent, qu’est-ce qui donne l’énergie, qu’est-ce qui va fonctionner ou pas, etc. Mais encore une fois, je me retrouve encore à la limite entre une musique qu’on pourrait qualifier d’expérimentale, et puis la musique de club. Je pense que j’ai aussi beaucoup plus de libertés que quelqu’un qui va essayer d’avoir quelque chose de foncièrement fonctionnel et jouable par des DJ, je sais que mes morceaux ne sont pas les DJ-tools les plus faciles et les plus automatiques à jouer.

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Tu dis « travailler sur les sons sans a priori » et d’abord faire une recherche pure sur le son qui va se transformer au fur et à mesure en quelque chose de musical. Combien de temps tu passes sur la partie recherche de sons et sur la partie assemblage ?

Probablement 50/50, mais le mixage, la composition et la production se font en même temps. Le fait d’être compositeur et producteur en même temps fait que la recherche de sons et la production deviennent parties prenantes de la composition. La recherche de sons, l’assemblage et la composition sont complètement lié. C’est une particularité de beaucoup de musiques électroniques, par rapport à la façon de travailler des producteurs de soul ou de pop dans les années 60, où les , où les artistes faisaient des compositions, créaient les morceaux, la partie production venait ensuite. La patte du producteur s’appliquait sur une composition existante.

Tu fais apparemment tout toi-même : composition, mixage, artwork, visuels pour le live… ?

Oui, l’artwork c’est souvent en collaboration avec Olaf Bender de Raster Noton si c’est sur Raster Noton, après sur Stroboscopic Artefacts il y a beaucoup moins de travail sur l’artwork. Pour moi un album c’est un ensemble, un projet qui doit être compact, c’est pas une collection de choses que j’ai produit dernièrement, c’est un truc que je veux homogène, c’est pour ça qu’il y a également beaucoup de travail sur l’assemblage. Je pense que c’est une approche un peu old school de nos jours, la façon dont est consommée la musique avec des one shots hits sur Youtube. Les gens écoutent beaucoup plus des morceaux séparés, moi j’ai une approche plus lente, plus longue et qui se comprend sur l’ensemble avec une concrétisation physique.

Qu’est-ce que t’apportent Raster Noton et Strobocopic Artefacts dans ton travail, pendant le processus de création et après ?

Un peu de retour sur ce que je fais. J’ai créé ma zone de liberté sous la houlette des labels, je me suis pas mal distancié de leur influence, mais ils me laissent faire parce que c’est aussi ce qui les intéresse. Ils veulent avoir une identité spécifique et une approche particulière du son, de la production. Ils ont confiance en moi donc ils le font, mais sur Raster Noton notamment, s’ils n’aiment pas quelque chose ils n’hésiteront pas à me le dire. Carsten est très discret, il a une approche tellement spécifique en matière de production, on est tellement éloignés dans nos manières de travailler et dans le résultat final, que même si j’écoute son avis, on évolue vraiment plus du tout dans les mêmes milieux. Je pense qu’il apprécie ça d’ailleurs, il veut que je fasse mon propre parcours et il voit ça très bien. Olaf Bender c’est la même chose, lui qui est beaucoup plus intégré dans cette culture club, il me voit évoluer et il trouve ça très bien que je fasse mon propre chemin et que je ne suive pas spécialement la voie des pionniers.

Est-ce que t’as encore le temps d’écouter de la musique ?

Oui, de plus en plus d’ailleurs, parce que j’ai récemment commencé à faire des genres de DJ-sets hybrides, qui me permettent de ne pas faire tout le temps du pur live hardware. Parce que dans certains contextes c’est pas forcément ce qu’il y a de mieux, d’arriver avec ses grosses machines, ses mixeurs et tout. Je peux ainsi jouer des choses d’autres producteurs et expérimenter en y ajoutant une boite à rythme, du layering, différentes sources, c’est une façon d’être plus flexible. Je respecte énormément la culture originale du DJ, mais j’ai plutôt une approche de producteur, celà m’intéresse de voir ce que celà donne lorsque que je mixe ensemble une pièce de musique concrète, un morceau d’ambient, et un track de Rrose, et tester encore une fois les limites de ce qui est acceptable en club, entre la fonctionnalité et l’expérimentation sonore.

Est-ce que tu as quelques noms d’artistes ou d’albums que tu voudrais nous faire partager, que tu as découvert récemment ou qui t’ont inspiré ?

Il y a vraiment une différence entre ce que j’écoute pour jouer et ce que j’écoute vraiment tout seul sur mon iPod, j’écoute très peu de techno. Quand je pars en tournée dans les avions ce que j’écoute c’est des choses comme cet album Rites, de Paul Jebanasam, qui est magnifique, vraiment touchant. J’écoute aussi beaucoup de Hip Hop et de R’n’B, surtout d’ailleurs. Je suis un énorme fan de Drake, je trouve que le dernier album est brillantissime, c’est massif [NDLR : on vous met pas de lien, vous trouverez tous seuls]. C’est vraiment des choses qui m’interpellent et aussi qui me nourrissent, même si ça ne se voit pas directement.

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Solens Arc est plus sombre, plus poisseux que Or, est-ce que c’est une tendance vers laquelle tu tends ou c’est juste un passage et tu passeras à autre chose après ?

Ho, on va voir ! C’est vrai que j’ai mis en place une façon de travailler avec du hardware, des compresseurs à lampes, beaucoup de prises directes dans le mixeur, depuis les synthés. Il y a eu très peu de micro-editing comme je faisais avant. Donc c’est une approche plus de studio traditionnel, avec beaucoup de hardware impliqué, et aussi une façon de faire découvrir les saletés qu’il y a dans les enregistrements et les faire ressortir au point qu’elles deviennent la texture et les éléments de la musique. Ça c’était l’idée sur Solens Arc, comme un peintre qui essaie de ne pas lisser les choses mais au contraire de faire ressortir la texture.

Dans cet album j’avais l’impression d’une opposition très forte entre des moments bien massifs, binaires, technos, et des moments beaucoup plus calmes, plutôt ambient. Ca ressemble un peu à une dualité aliénation/libération, est-ce que c’est complètement foireux comme interprétation ?

Non c’est clair qu’il y a de ça. Ce qui est intéressant c’est le contraste et la tension que ça produit. J’ai essayé de pousser les choses à fond, quand les choses devenaient ravy ou un peu arpeggio, massives, vangélisiennes, elles devaient être à fond là-dedans. C’est une approche qui tend à pousser ces choses dans leurs retranchements, c’est pour ça qu’il y a ces contrastes très forts. Et en même temps il me fallait les amener d’une façon relativement douce pour que l’écoute se passe bien sur l’ensemble de l’album, qu’il y ait un lien, qu’on découvre tout d’un coup que la techno peut tout à fait se désagréger pour devenir une espèce de symphonie de synthés, et se déliter dans l’espace.

Jusqu’à changer de nature en fait ?

Oui, c’est ça, c’est à dire que les mêmes éléments peuvent être retranscrits différemment au fur et à mesure, comme des débris d’une ancienne rave, une espèce de mémoire qu’on a. Ça se passe souvent comme ça la mémoire, on a des flashs, on se souvient de moments forts mais au final ça reste des débris, ça se délite dans le temps.

Il y aurait pas une incohérence entre l’idée du club, dans sa forme underground, comme un espace de liberté, et la techno, musique par essence très binaire, très aliénante ?

Non, parce que la répétition ce n’est pas forcément l’aliénation, c’est justement la découverte du temps comme un facteur où le présent devient quelque chose de palpable. Dans la répétition on ressent le temps passé d’une manière différente. Dans d’autres musiques le présent est seulement là par processus d’excitation directe, comme dans ces morceaux de ce qu’on appelle l’EDM ou le « Brostep” où il y a un « drop » toutes les 2 minutes, comme si on avait tellement peur de l’ennui qu’il fallait absolument un break, et cette espèce d’euphorie qui se passe juste à ce moment présent. Mais les entre-deux deviennent particulièrement ennuyeux car tout le monde vit pour l’instant de l’explosion.

Dans la techno un peu plus underground, je pense que le facteur d’ennui et de répétition, sans rechercher franchement l’excitation totale, change le rapport et te ramène à un temps présent plus physique. Tout ce qui nous rapporte au présent est un facteur de libération, sinon on fonctionne constamment soit sur un processus de nostalgie du passé en se rappelant que c’était vachement mieux avant, soit dans l’attente d’un futur meilleur, en mettant de l’argent de côté pour sa retraite, ou en payant un crédit parce que ce sera mieux demain.

Donc la libération se passe aussi quand on se dit  « je vis à ce moment-là quelque chose d’important », dans ce cadre de liberté qu’est le club, qui est probablement de nos jours l’un des derniers espaces de vraie liberté. Quand le club joue réellement son rôle, on arrête pour un moment de checker Facebook, de prendre des photos et de communiquer sous différentes manières. Arrêter ce qu’il se passe à l’extérieur, les caméras de surveillance, la pression de la publicité constante, cette omniprésence du commerce, etc. On jette ça, on fait autre chose pendant un moment donné, et le lendemain on repart.

Tous les clubs ne sont pas forcément des espaces de liberté, et sont aussi des lieux de consommation…

Bah faut pas y aller ! Si c’est ça effectivement je suis d’accord. Je passe mes week-ends un peu partout dans le monde et il y a encore plein d’endroits intéressants où cette culture est encore vivante. Bien sûr on pourrait être critique sur plein de trucs où ça devrait être mieux, etc. mais je trouve qu’on vit une époque assez formidable sur ce point, autant musicalement que sur les lieux. Je me réjouis que de plus en plus de gens s’intéressent à cette musique-là, parce que ça n’a pas à rester confiné à quelques gens ultra-radicaux qui vont dans la forêt, tout le monde n’a pas envie de faire ça, de prendre un camion pour aller dans une warehouse quelque part. Il peut y avoir des lieux où les choses se passent de façon relativement organisée, même de façon professionnelle parce que ça nécessite des investissements. Le son s’est largement amélioré dans beaucoup de clubs.

Après il faut juste résister à cette commercialisation, à cette sur-sécurisation des lieux, ça c’est le boulot des propriétaires de clubs et des organisateurs de soirées, de dire à la sécurité que c’est un espace de liberté. Et ça passe aussi tout simplement par le public, qui doit comprendre qu’on peut prendre des drogues mais que ça justifie pas de devenir un con pour autant, que si on décide de boire plus que de raison ou de prendre des produits, tu restes dans un endroit social où il y a d’autres gens, il y a du respect. C’est aussi un apprentissage de la vie en communauté, ça demande simplement une éducation du public, mais je suis assez positif sur le fait que ça puisse marcher.

Y’a des gens qui font cette éducation ?

Je ne pense pas non, la plupart du temps, les seules réponses à ces problèmes sont faites de façon répressive, donc par définition ça n’aboutit pas à une forme d’éducation. Mais sur le long terme je pense que si tu vis cette culture, si tu ne fais pas que consommer ce milieu, mais que tu en fais partie et que tu veux le faire vivre, tu t’aperçois assez rapidement qu’il faut agir différemment.

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Il y a des lieux à Paris où tu aimes particulièrement venir ?

Non, je vois pas vraiment là… peut-être la Gaieté Lyrique et le Rex, car le son est vraiment bon dans ces deux lieux… Je n’ai jamais joué aux soirées Concrete, mais j’ai entendu de bonnes choses dessus.

En France ?

Bah il y a quand même de beaux festivals en France, y’a des truc assez massifs, des belles programmations, les Nuits Sonores, Scopitone, les Transmusicales, c’est quand même qualitatif. Y’a une culture du festival intéressante, y’a pas ça dans tous les pays.

On en parlait tout à l’heure, tu as un passif d’architecte, tu es passé de l’art architectural à l’art musical, est-ce que tu penses que ça influe indirectement sur ta manière de composer ta musique ?

Il y a pas mal de gens qui me disent « ouais ta musique elle est très structurée, etc. je vois ton influence d’architecte », mais je me demande souvent si c’est parce qu’ils l’ont lu dans ma bio ou s’ils l’auraient réellement ressenti en faisant le test à l’aveugle. Pourtant, ça fait partie de moi, de mon processus de création, la façon dont je travaille est probablement celle d’un architecte. Mais j’ai fait ces deux métiers, et ils sont tellement différents. L’architecture en général comme sujet et comme façon d’agir sur le réel, ou même comme discipline intellectuelle, est magnifique, un des trucs les plus importants qu’ait pu créer l’intelligence humaine. Mais la réalité de travailler dans une agence en tant qu’architecte est vraiment différente, 95% du temps on règle des problèmes qui sont très éloignés de cette magnifique discipline qu’est l’architecture.

T’as beaucoup tourné depuis la sortie de Solens Arc ?

Ouais j’ai pas mal tourné, un peu partout, c’était bien. Mais ça ne fait pas si longtemps que je suis vraiment satisfait avec mon live hardware, ça a pris du temps, surtout, l’aspect technique a été très long à mettre au point. Au début ça allait, mais comme je suis un peu un control freak, je voulais que les choses soient fluides et continues, ce qui a été pour moi assez difficile à réaliser avec un système entièrement composé de machines hardware. J’ai souvent regretté mon laptop et ableton live, mais c’est beaucoup moins le cas maintenant, ça va mieux, mais ça a pris du temps.

Et qu’est qui t’a poussé à passer du software au hardware ?

Je sais pas, je pense que c’est déjà une envie personnelle. J’ai commencé à jouer live depuis mon premier album en 2006 et depuis le début j’étais comme beaucoup de producteurs sur ableton live et à un moment donné j’ai eu envie de faire autre chose. Après ça correspondait à l’air du temps, j’avais envie d’avoir l’air plus cool sur scène, de travailler sur un truc qui n’est pas le même objet que pour aller sur Facebook, Soundcloud, checker ses mails, écrire à sa maman, etc. Il y a un genre de langage non verbal lorsque tu amènes des machines spécifiques sur scène qui dit « bon maintenant on fait un truc différent là ». C’est comme amener une guitare avec un ampli, c’est un instrument.

Maintenant, pour être tout à fait honnête, je pense qu’il y a une fascination pour le hardware qui n’est pas totalement justifiée, et vous pouvez me croire parce que ça vient de quelqu’un qui utilise justement un setup entièrement hardware sur scène. En tous cas je ne m’en targue jamais, parce que je trouve pas que qualitativement j’ai franchement gagné sur le résultat final. J’ai probablement gagné sur ma façon de jouer, mon “feeling” sur scène, ce qui est évidemment important. C’est vrai qu’il y a une énergie spéciale quand on travaille directement sur un sampler ou une drum-machine, c’est un beau moment de recréer sa propre musique sur scène au milieu de ce système complexe, Il y a un côté physique qui rend le moment vraiment intéressant. Maintenant pour le public, honnêtement, je suis pas sûr que le résultat purement sonore soit vraiment différent.

Et puis la technologie évolue tellement vite que ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera plus demain…

Oui c’est sûr, et puis je pense que bien étudié, quelqu’un avec un bon set up Ableton arrivera à faire la même chose. Il y a quelques sons différents avec les machines, notamment les drum machines analogiques qui sont vraiment puissantes quand on joue sur des gros systèmes, y’a quand même une différence de dynamique assez nette, mais après c’est peut-être un truc de geek du son.

Pour ceux qui auraient loupé cette tuerie qu’est Solens Arc et qui voudraient ajouter un vinyle édition limité à 45 boules dans leur liste de Noël, c’est toujours disponible sur Raster Noton (en cd aussi, paniquez pas). Sinon, comme promis, on vous fait un bisou.

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